Face au discours du gouvernement sur la crise, devons nous nous serrer la ceinture jusqu’à étouffement, alors que des milliards d’euros sont injectés aux actionnaires, banquiers et patrons par ce même Etat qui se dit ruiné ?
Les inégalités sociales se creusent, allons-nous les laisser s’accentuer encore davantage ?

Les licenciements dans le privé, la précarité, l’accroissement des inégalités sociales : la crise financière est lourde de conséquences. Alors quand la situation sociale est aggravée encore par le gouvernement via les suppressions de postes dans l’éducation, la fermeture de services dans les hôpitaux, la privatisation rampante de l’université, la révolte monte.

Depuis plusieurs semaines dans le secteur public comme dans le secteur privé, les luttes et les grèves pour les salaires et l’emploi ne cessent de se multiplier.
Des mouvements spontanés ont eu lieu, à la gare St Lazare où les cheminots ont fait aboutir une grève sans suivre les directives des grandes centrales syndicales.

Le retour de bâton ? Des cheminots diabolisée par les propos de Nicolas Sarkozy, "choqué de voir les images de gens qui n’y étaient pour rien pris en otage". Si la rhétorique du dangereux terroriste et du pauvre usager pourrait paraître n’être que des paroles en l’air, les moyens répressifs du pouvoir s’amplifient et il est urgent d’agir pour faire reculer le gouvernement.

Le 29 janvier, nous serons dans la rue pour manifester, mais une journée de grèves et de manifestations ne suffira pas à faire plier ni même reculer le gouvernement. Construisons la grève interprofessionnelle reconductible, sortons de l’impasse des grèves de 24h !

Réapproprions-nous nos luttes ! Nous n’avons pas besoin des grosses centrales syndicales qui ne font plus que contrôler et canaliser les mouvements sociaux. Construisons ensemble une autre façon d’organiser nos lieux de travail et de vie, sans Etat, sans patrons et dans la solidarité et l’entraide ! Agissons contre une politique dictée jour après jour par le Medef, politique qui exige une exploitation toujours plus grande des salariés mais aussi des travailleurs précaires et sans-papiers.

NON A LA CRIMINALISATION DES LUTTES !
VIVE LA GREVE GENERALE !

 Manifestation jeudi 29 janvier à 15h place de la Bourse

Fédération Anarchiste - groupe de Strasbourg