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Une crise ? Non, le capitalisme.

Le mercredi 1er octobre 2008

La rentrée voit se multiplier les licenciements massifs et les annonces de fermetures de sites industriels. Strasbourg n’est pas épargnée : General Motors, qui avait pourtant fait subir à ses salariés strasbourgeois un plan social censé « sauver » le site, décide finalement de vendre l’usine qui ne serait pas assez rentable. Imperial Tobacco décide de fermer la manufacture de tabac de la Krutenau, et ce sont plus de 200 personnes qui perdront leur emploi à la fermeture définitive du site, malgré les protestations des salariés et des politiciens strasbourgeois.

Parlons en un peu, des politiciens ! Et surtout de celui qui ne ferme jamais sa
gueule, à savoir notre Président. Si vous n’avez pas bien écouté ses discours,
résumons les idées principales :

- La crise économique et financière qui touche actuellement les EtatsUnis va atteindre la France. Donc, s’il y a plein de pauvres chez nous dans les prochains temps, ce ne sera absolument pas la faute d’un certain Sarkozy et de son gouvernement.

- Les responsables, justement, ce sont les méchants spéculateurs boursiers et les patrons profiteurs, qu’il faut punir (tiens, pourquoi n’y avait-il pas pensé plus tôt ?)

- Mais rassurez vous, tous les capitalistes ne sont pas méchants, il y a des gentils « entrepreneurs », que l’Etat va favoriser pour construire l’avenir de la France.

- Ah oui : il faut travailler plus (mais ça c’est dans tous ses discours.)

L’honnête entrepreneur inventé par Sarkozy est notre ennemi autant que le méchant spéculateur. Dans un système basé sur la recherche du profit, tout patron doit exploiter ses salariés, sinon il fait faillite : c’est la loi du capitalisme. La situation des travailleurs ne s’améliorera que lorsque le système entier sera renversé.
Quant à l’État censé nous protéger des méfaits du capitalisme, là aussi on peut avoir des doutes : quand les travailleurs exploités décideront une grève ou une occupation d’usine, c’est l’État qui continuera à leur envoyer les CRS pour protéger les intérêts du capital !

Assez de bourrage de crâne ! Le capitalisme à visage humain n’existe pas, et les discours mensongers des politiciens ont un seul but : dissuader les travailleurs de prendre leur vie en main et de gérer eux même la production, les empêcher d’attaquer de front le système capitaliste et l’État qui défend ce système.

Fédération Anarchiste - groupe de Strasbourg

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