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Le travail c’est la santé, le MEDEF vous propose la vie éternelle !

Le janvier 2001

Le MEDEF veut remettre en cause la retraite à 60 ans. Les organisations syndicales dites représentatives, pour une fois, ne se sont pas (encore) couchées devant le patronat pendant les négociations. Maintenant, le MEDEF refuse de financer l’ASF, organisme qui finance les retraites entre 60 et 65 ans. Le patronat nous prend pour des imbéciles, car c’est le même qui licencie sous le prétexte d’être trop vieux et qui refuse d’embaucher au dessus de 50 ans. Pour eux, entre 50 et 65 ans on est trop vieux pour travailler et trop jeune pour toucher une retraite ?

Le catastrophisme : la stratégie du patronat

Le prétexte pour ne pas payer : le spectre de la démographie. Les économistes et instituts économiques à la botte du capitalisme voudraient nous faire croire qu’avec l’arrivée de la génération du baby-boom, le système actuel de retraite va s’effondrer. Selon eux la crise va être insurmontable avec un régime aussi « favorable » aux salariés. Pourtant, ces cinquante dernières années (25 ans de prospérité et autant de crise), le rapport entre cotisants et retraités a explosé sans que cela pose de problème. Remarquons que les retraites n’ont commencé à devenir à peu près correcte que depuis la fin des années 70, pendant la récession.
D’autre part, les prévisions pro-patronales sont hasardeuses ; c’est ainsi que le rapport Charpin prévoyait une croissance de 1,5 % - donc une récession - de 2000 à 2040, alors qu’aucun économiste sérieux ne peut prévoir précisément le taux de croissance à plus de quelques mois ?

Pourquoi une telle offensive sur nos retraites ?

Les capitalistes, patrons et actionnaires, veulent mettre la main sur les énormes sommes brassées par les caisses de retraite par répartition. Ils aimeraient placer en bourse, dans des fonds de pension, l’argent des salariés de manière à se servir au passage. Cela signifierait la fin de la solidarité entre salariés et retraités, le renforcement de l’égoïsme obtus et du chacun pour soi, base idéologique du capitalisme. En effet, le capitalisme pour fonctionner a besoin de voir s’affronter les différents acteurs de la société ; évidemment certains restent sur le carreau, quelques uns en profitent un maximum. Le capitalisme de par son fonctionnement nécessite donc des victimes : chômeurs, précaires, accidentés du travail ?

Que faire ?

Nous organiser en associations, mouvements politiques, syndicats ? partout où nous le pouvons, car le patronat lui est organisé, son Internationale il l’a depuis longtemps (OMC, Sommet de Davos ?). Avec ces organisations nous pouvons montrer que le capitalisme n’est pas souhaitable ni indépassable, essayer de construire des alternatives économiques sociales au système actuel pour enfin, un jour, changer de cap, mettre fin au capitalisme et aller vers un monde meilleur, égalitaire, libertaire, solidaire.

Pour une émancipation économique et sociale,
Mettons le capitalisme à la retraite !

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  • Retraites

    Groupe : social - Rubriques : 29

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