Le samedi 1er mai 1999
Plus d’un siècle nous sépare du 1er Mai 1886 : la grève générale organisée aux Etats-Unis pour l’obtention de meilleures conditions de travail et la journée de 8 heures est violemment réprimée : de nombreux blessés, 6 ouvriers abattus par la police et 5 anarchistes condamnés à mort et exécutés par pendaison
En souvenir de ces terribles journées, le 1er Mai devient le symbole international de la lutte pour l’émancipation donnant lieu chaque année à des manifestations à travers le monde, dont les premières s’achèvent dans le sang et la perte de leur gagne-pain pour les grévistes.
N’en déplaise aux fils et aux filles de Pétain, et à leur "Fête du Travail et de la Concorde sociale", le 1er Mai est, et restera, pour nous, anarchistes, une journée de revendications pour :
l’égalité économique et sociale de tous les individus ;
la possession collective ou individuelle des moyens de production ou de distribution, excluant toutes possibilités pour certains de vivre du travail des autres ; -l’abolition du salariat et du système d’exploitation de l’homme par l’homme ;
l’entraide, le respect et la fraternisation de tous les groupes humains.