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Afghanistan : la propagande et les faits

Le janvier 2002

Depuis le 11 septembre, les Etats-Unis, relayés par les média, tentent de faire adhérer les populations à la guerre menée en Afghanistan. L’opération, comme pour l’Irak ou le Kosovo, est loin d’être un échec. Pourtant, si l’on va plus loin que le discours officiel, force est de constater que cette guerre répond à des intérêts bien éloignés de la recherche du bien-être et de la liberté des populations. Les Afghans se révèlent être - au mieux - les pions d’un nouveau " grand jeu ", qui consiste à mettre la main sur des milliers de milliards de dollars.

Les principales justifications officielles que les média reprennent sans beaucoup de sens critique - quelle surprise ! - sont au nombre de quatre.
Premièrement, officiellement, les USA ont droit de se défendre, de riposter en vertu du droit international, les attentats étant considérés comme une " agression " au sens de celui-là.

Seconde justification officielle : Pour l’Etat américain, les auteurs des attentats sont membres du réseau Al Qaïda, dont le chef est Ben Laden. Ils en concluent que le commanditaire et donc principal responsable est Ben Laden. De ce fait, ils estiment avoir le droit de tout faire pour le punir ; à cet égard, le premier nom de code des opérations dites anti-terroristes était significatif, " Justice sans limites ".

Troisièmement, Ben Laden se trouvant en Afghanistan, les USA considèrent que si le pays ne le livre pas, il est son complice. Et les USA ont le droit de réserver le même sort au pays qu’à Ben Laden.

Enfin, la guerre en Afghanistan est régulièrement justifiée par le fait que les Etats-Unis et leurs alliés agissent pour le bien des Afghans ; et notamment que l’un des buts de l’intervention militaire est d’abattre le régime des Talibans.

Il s’agit maintenant de voir si ces justifications officielles sont en adéquation avec la réalité.

En apparence, le droit international est respecté. Les USA sont victimes d’une " agression ", ils se défendent contre cette dernière et plusieurs résolutions de l’ONU donnent l’aval juridique international. Pourtant, " la force armée au titre de la légitime défense ne peut être mise en œuvre par un Etat que s’il fait l’objet d’une agression armée de la part d’un autre Etat ". [1] C’est pourquoi, " des juristes ont immédiatement dénoncé la " régression " que constituait à leurs yeux cette assimilation des attentats du 11 septembre à un acte de guerre ". [2] En somme, " [s]i ce n’est pas un acte agression, ce n’est pas du droit international relatif à l’emploi de la force (ius ad bellum) dont il est question, mais du droit pénal. " [3] Force est de constater que les USA ne respectent en rien le droit international qui n’est pourtant pas à la pointe de la protection de la liberté et des populations...

La seconde justification officielle est que " Ben Laden est coupable ".

Néanmoins, les preuves contre le réseau Al Qaïda sont minces, voire inexistantes pour ce qui concerne Ben Laden. C’est ainsi que " [l]e Wall Street Journal a déclaré que les documents détenus par les autorités américaines concernant Ben Laden ressemblaient " plus à des accusations qu’à des preuves précises " ". [4] Les Etats-Unis ont toujours refusé de montrer les preuves qu’ils affirment détenir. Ils ne font que affirmer qu’ils ont des preuves, sauf pour la fameuse cassette qui paraît un peu trop providentielle et improbable pour ne pas être fabriquée ; de toute manière, le document intervient bien après le début de la guerre. Pourtant, " [l]a réponse des talibans à la demande américaine d’extrader Ben Laden était, contrairement à leur habitude, très rationnelle : si vous nous donnez des preuves, nous vous le livrerons. Or le président Bush a répliqué que sa demande n’était pas négociable. [...] Pendant que l’on discute de l’extradition des chefs, l’Inde pourrait-elle en profiter pour qu’on extrade Warren Anderson des Etats-Unis ? Il était président de Union Carbide, la société responsable de la fuite de gaz qui a tué seize mille personnes à Bhopal en 1984. Nous avons rassemblé les preuves nécessaires. Tout est dans les dossiers. Pouvez-vous nous l’envoyer, s’il vous plaît ? " [5]

Même si des preuves (dé)montrant la culpabilité de Ben Laden sont réunies, il est inadmissible que les USA agissent en dehors du droit le plus élémentaire. Cependant, " personne n’a semblé s’émouvoir de l’ordre présidentiel signé par Bush dès le mois de septembre et qui donnait à la CIA toute latitude " pour détruire Oussama ben Laden et son réseau de terroristes ". [...] ce qui revient de facto à un " droit de tuer " ". [6]

Troisièmement, selon l’Etat américain, " si Ben Laden est en Afghanistan, l’Afghanistan est responsable des attentats ".
"

 Dans le cas de l’Afghanistan (ou d’un autre Etat qui serait la cible d’attaque) il faudrait prouver que l’Etat a eu connaissance des attentats de septembre et a fourni son appui pour ces actes particuliers. A défaut, une seule conclusion juridique s’impose : l’Afghanistan n’est pas plus l’auteur des meurtres commis par des groupes terroristes que les Etats-Unis ne le sont des actes perpétrés par tous les groupes - voire les Etats - terroristes que leurs services secrets ont soutenus ou soutiendraient encore ". [1] Il n’a pas été à aucun moment prouvé que le régime des Talibans était au courant des attentats du 11 septembre.

Remarquons aussi que jamais un Etat n’a eu à subir de guerre du fait que sur son sol se trouvait des terroristes, des criminels de droit commun. Jamais la Grande-Bretagne n’a bombardé Boston, alors que la ville est un lieu de financement important de l’IRA ; l’Espagne n’a jamais envoyé des soldats en France, alors qu’elle a été une zone de refuge très sûre pour l’ETA.

De même, aucun Etat n’a été attaqué militairement du fait qu’il soutenait ou commanditait des attentats dans d’autres Etats. Il suffit pour cela de prendre pour exemple les Etats-Unis. En effet, jamais ce pays n’a eu à subir de représailles militaires suite à des actions terroristes perpétrées sur le sol d’autres pays, alors que les USA grâce à leur statut de superpuissance se sont de nombreuses fois permis ce genre d’exactions. A tel point que " [l]es Etats-Unis sont les seuls, comme pays, à avoir été condamnés pour terrorisme international par la Cour internationale de justice  [7]" pour leur action au Nicaragua. Le territoire américain n’a pas non plus eu à subir de bombardements massifs lorsque " [l]’administration Reagan avait fait exploser [à Beyrouth], en 1985, une bombe semblable à celle d’Oklahoma City, un camion plein d’explosifs, placé à l’intérieur d’une mosquée, minuté pour tuer le maximum de gens au moment où ils sortiraient. Cette explosion avait tué quatre-vingt personnes et en avait blessé deux cent cinquante, pour la plupart des femmes et des enfants, selon un rapport publié dans le Washington Post trois ans plus tard. [8] "

Le quatrième argument officiel est " les USA interviennent pour le bien des Afghans ".

Si l’on va plus loin que le discours médiatique dominant, on se rend que compte la propagande est en totale contradiction avec les faits.

- L’Etat américain justifie en grande partie leur intervention militaire en Afghanistan par le fait que le régime taliban est dictatorial. Les Etats-Unis combattent si vigoureusement la dictature des talibans qu’en 1996, " [à] peine [Kaboul] aux mains des talibans, le département d’Etat [américain] publie un communiqué qualifiant de " positive " leur victoire et annonçant l’envoi d’une délégation officielle à Kaboul.  [9]" Ils auraient même négocié avec le régime jusqu’en juillet 2001, selon J.-C. Brisard et G. Pasquié in Ben Laden, La vérité interdite. Nous reviendrons plus tard sur les raisons de ce soutien.
- En Afghanistan, le but du gouvernement américain n’est nullement de mettre en place une situation politique meilleure. Les remplaçants des talibans sont loin d’être des anges, il suffit de savoir que " [a]u centre d’une coalition hétéroclite, [se trouvent ] les opposants de feu le commandant Massoud, l’Alliance du Nord, dont le règne fut tel que les Talibans, en 1996, furent accueillis avec soulagement à Kaboul, sans que fut versée une goutte de sang. Les sévices contre les femmes, les violences sexuelles en particulier, laissèrent des souvenirs d’horreur. Rafat, la responsable de l’Association révolutionnaire de l’Afghanistan, a déclaré ces jours derniers : les femmes afghanes n’oublieront jamais les 1992 à 1995, quand les moudjahidins de l’Alliance du Nord régnaient... Ils se livraient à toutes sortes de brutalités... Le viol était une pratique quotidienne. " (Le Figaro du 22 octobre) " [10]
- L’intervention se fait au prix de milliers de victimes afghanes, y compris civiles. Et selon le professeur M.W Harold dans un dossier très détaillé du journal américain Z-Magazine, il aurait eu 3767 morts civils du début de l’intervention jusqu’au 5 décembre. Et il ne s’agit que des victimes dues aux opérations militaires. En effet, la situation nouvelle en Afghanistan a provoqué le départ de dizaines de milliers de personnes vers les pays voisins. Et ces réfugiés ne peuvent pas sortir de l’Afghanistan car les frontières ont été fermées pour empêcher les talibans de s’enfuir. Peu importe les centaines de milliers de personnes qui crèvent de faim ou de froid au bord de la frontière. Mais il y a encore pire, " Washington a aussi demandé [au Pakistan] de cesser les approvisionnements en carburant [...] et de supprimer les convois de camions qui apportent une grande partie de la nourriture et d’autres marchandises aux civils afghans  [11]" Rappelons qu’avant le 11 septembre sept millions d’Afghans dépendaient de l’aide humanitaire... " Le rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation a plaidé auprès des Etats-Unis l’arrêt des bombardements qui mettent " la vie de millions de civils en danger ", renouvelant l’appel du haut-commissaire chargé des droits de l’homme, Mary Robinson, qui avait mis en garde contre une catastrophe de type rwandais. Ces deux appels ont été rejetés, comme l’ont été ceux des principales associations humanitaires.  [12]" La situation est telle que l’UNICEF a prévenu que " 100 000 enfants ne survivront pas à l’hiver en Afghanistan si leurs familles ne reçoivent pas immédiatement une aide extérieure [13] ". Actuellement, les choses ont l’air de s’améliorer, l’aide humanitaire passe mieux et paraît distribuée assez correctement, au moins dans les villes.
- Il a beaucoup été insisté sur la libération des femmes afghanes et tout particulièrement sur le port de la burka. Aujourd’hui, dans les zones libérées des Talibans, les femmes afghanes la portent toujours. Il suffit de voir les images à la télé. Cela n’a rien d’étonnant car c’est feu le commandant Massoud qui a institué la charia comme loi constitutionnelle. Remarquons qu’il n’y a qu’en France que Massoud est adulé comme une icône sainte, phénomène à mettre en parallèle avec le fait que les services secrets français le soutenait contre l’URSS ; aux Etats-Unis, c’est Hekhmatyar qui a été soutenu par la CIA et qui est le saint afghan.
- La guerre a fait que sur le terrain, chaque seigneur de guerre essaie de renforcer ses positions, d’agrandir le territoire qu’il contrôle de manière à être en position de force au moment de la distribution du pouvoir officiel. Les différents chefs de guerre sont déjà en train de se battre entre eux, de façon plus ou moins intense. C’est un phénomène que l’on a pu constater au moment du retrait des Talibans de Kandahar, où à peine la ville prise, les anti-talibans se sont affrontés. Ce qui fait qu’on en revient à la situation d’avant les Talibans, où le pays étaient en proie à une guerre civile généralisée. Une des causes de la victoire des Talibans sur les autres factions était qu’ils apportaient la paix.

De ces différents points ressort que les justifications officielles n’ont rien à voir avec la réalité de ce qui s’est fait et qui continue à se faire. Il est nécessaire de voir quelles sont les raisons réelles de cette intervention militaire.

Tout d’abord, il est important d’avoir à l’esprit que " [l]es Etats-Unis considèrent l’Asie centrale comme une zone stratégique.  [14]"

En effet, " les réserves prouvées de l’Azerbaïdjan, du Turkménistan et de l’Ouzbékistan réunies, totalisent 15 milliards (md) de barils de pétrole, 9 000 md de m3 de gaz, soit environ 3 000 md de dollars. " [15]Vainqueurs de la guerre froide, les Etats-Unis n’entendent pas laisser la fédération de Russie dominer une zone qui abrite des ressources énergétiques essentielles (que la Russie ne saurait d’ailleurs, faute de moyens financiers et techniques, exploiter seule) et veulent installer leur présence économique et leur influence politique entre l’Asie de l’Ouest et le Moyen-Orient. " [14]

Tout le problème pour les USA est d’acheminer ces hydrocarbures. Il existe une possibilité vers l’Est mais elles impliquent de traverser des pays encore sous influence russe. A l’Est, il y a la Chine. Reste la solution sud : soit l’Afghanistan puis le Pakistan, soit l’Iran. Le choix est vite fait, l’Iran étant sur la liste noire de l’Etat américain. " Le maître d’œuvre de ce projet est la compagnie pétrolière américaine UNOCAL, alliée à la compagnie saoudienne Delta Oil [...]. Ce gazoduc, dont le coût serait de deux milliards de dollars et qui serait doublé d’un oléoduc, répond à deux priorités américaines : assurer une liaison directe pour évacuer les hydrocarbures d’Asie Centrale et de la Caspienne, où les compagnies américaines, parmi lesquelles Chevron, investissent massivement ; renforcer [...] l’isolement de l’Iran, qui est le candidat naturel au tracé du gazoduc  [9]"Pour qu’un tel pipeline puisse se construire et être opérationnel, il est essentiel que le pays soit stable et ce quel que soit le régime qui instaure cette stabilité. C’est pour cela que l’Etat américain a soutenu quasi ouvertement les talibans jusqu’en 1998, date de la brouille, officiellement en raison de Ben Laden. A partir de cette date, " pétroliers et diplomates américains étaient convaincus qu’une victoire totale des talibans - qu’ils avaient souhaitée pour stabiliser " l’Afghanistan - n’était plus envisageable. Il fallait sortir d’un " nouveau grand jeu " où les intérêts opposés, américano-pakistanais d’un côté, russo-irano-indiens de l’autre, empêchait la victoire d%un camp sur l’autre en Afghanistan ". [17] Une des solutions était une " opération militaire  [16]". Ce processus de guerre a été très certainement accéléré avec l’arrivée de l’équipe Bush. " On peut très plausiblement expliquer ce regain d’intérêt pour l’Afghanistan à l’entourage pétrolier du nouveau président  [17]", l’AFP parle elle d’ " impressionnant lobby pétrolier entourant le nouveau président George W. Bush. [18] "

Outre, la construction de pipeline, le but de cette guerre pour les USA, est de s’installer durablement dans la région en y implantant des bases militaires de manière à contrôler un de leurs lieux d’approvisionnement énergétique. Cette stratégie a déjà été mise en œuvre, non sans succès, avec l’Irak. " En 1991, l’opération tempête du désert " contre l’Irak permettait aux Etats-Unis de s’installer durablement en Arabie Saoudite, premier producteur mondial d’or noir.  [19]" Une fois les bases militaires installées, celles-ci disparaissent difficilement surtout si elles sont situées dans une région stratégique pour l’approvisionnement énergétique d’une superpuissance comme celle des Etats-Unis, qui se révèlent très sourcilleuse concernant les hydrocarbures (carburant primordial de son économie) comme on a pu le constater à Kyoto.

L’Asie centrale étant au centre des convoitises de nombreuses grandes puissances (Inde, Chine, Russie, Iran, Pakistan), il était essentiel pour la superpuissance que représente les Etats-Unis d’être présente dans la région, de montrer sa force et d’enclencher un processus dans lequel les puissances de la région sont contraintes de devenir ses alliées.

En plus de ces objectifs régionaux, l’intervention militaire permet de montrer au monde entier que nul ne peut, sous peine de représailles terribles, les défier ou nuire à leurs intérêts. C’est une manière de montrer leur force, d’un point de vue strictement militaire ainsi que d’un point de vue idéologique. En effet, les USA ont démontré avec éclat qu’ils sont le chef de file mondial capable d’obtenir l’accord, il faudrait plutôt dire la soumission, de tous les pays concernant une intervention allant à l’encontre des droits les plus élémentaires, qu’il s’agisse des droits des populations ou du droit international.

Enfin, il s’agissait aussi de restaurer dans l’opinion américaine le mythe de l’invincibilité des Etats-Unis, mythe ébranlé par les attentats. Il faut d’ailleurs rappeler que c’est la première fois depuis 1812 que le pays est attaqué sur son territoire. L’Etat américain était obligé, pour conserver son image de superpuissance, de réagir.

Dans les réelles raisons de l’intervention guerrière, on peut constater l’absence quasi totale de Ben Laden, alors qu’il apparaît comme central dans les justifications officielles. D’un point de vue propagandiste, il sert de bouc émissaire, de nouvelle incarnation du mal. Il est pratique de cristalliserlesrancœurs et la haine sur une personne ; la focalisation des media sur ce nouveau Saddam ou Milosevic permet de cacher les réels mécanismes et agissements des Etats et armées en présence. Pendant qu’il nous est annoncé pour la énième fois que Ben Laden est localisé dans telle ou telle région, on ne parle pas des victimes des bombardements massifs ou des buts de cette guerre.

Le texte qui précède se limite volontairement aux justifications et aux motivations étasuniennes. Il n’a pas du tout été abordé les raisons du soutien des autres Etats à cette nouvelle boucherie. On aurait alors pu voir que quelque soit l’Etat dont il est question, il n’agit qu’en fonction de ses intérêts dans la limite du rapport de force en place avec les autres Etats. En conclusion, on peut dire qu’il serait naïf et illusoire de croire que les Etats, et tout particulièrement dans les relations internationales, agissent pour le bien des populations, pour leur bien-être ou leur liberté.

Notes :

[1O. Corten et F. Dubuisson, professeur et assistant au centre de droit international de l’Université Libre de Belgique, "Les Etats-Unis sont-ils en situation de légitime défense ?", Le Soir, 21 sept. 2001, p.6

[2C. Tréan, "La question de la légitimité des ripostes aux attentats du 11 septembre", Le Monde, 18 septembre 2001.

[3M. G. Kohen, professeur adjoint de droit international à l’Institut universitaire de hautes études internationales à Genève, "Larme de la civilisation, c’est le droit", Le Soir reprit par Le Temps, 17 sept. 2001

[4Noam Chomsky, 11/9 Autopsie des terrorismes, p.127-8

[5Arundhati Roy, militante et romancière indienne, citée dans 11/9 Autopsie des terrorismes, Noam Chomsky, p.127-8

[6F. Rousselot, "Aux Etats-Unis, la tentation de la torture", Libération, 7 nov. 2001

[7Noam Chomsky, 11/9 Autopsie des terrorismes, p.51

[8Noam Chomsky, 11/9 Autopsie des terrorismes, p.51-2

[9O. Roy, directeur de recherche au CNRS, Paris, Avec les talibans, la charia plus le gazoduc, Le Monde Diplomatique, nov. 1996, p.6-7

[10Gisèle Halimi, "Guerre et paix sans les femmes", Le Monde, 6 nov. 2001

[11New York Times, 16 sept., cité in 11/9 Autopsie des terrorismes, Noam Chomsky, p.116

[12Noam Chomsky, "Société-monde contre terreur-monde", Le Monde, 22 nov. 2001

[13AFP (Berlin), 100 000 enfants pourraient ne pas survivre à l’hiver afghan, 6 déc. 2001

[14Rapport d’information 412 (97-98) du Sénat (France)

[15Commission parlementaire américaine, mars 1999

[16"Interrogé dans ’Pièces à convictions’ (France 3, 18 octobre), l’ex-ministre des affaires étrangères pakistanais Naif Naïk, représentant Islamabad à la cession du ’Processus de Berlin’ qui a réuni Américains, Russes, Iraniens et Pakistanais du 17 au 20 juillet, l’affirme : ’Une fois le gouvernement élargi constitué, il y aurait une aide internationale. (...) Ensuite le pipe-line aurait pu arriver. (...) L’ambassadeur Simons a indiqué qu’au cas où les talibans ne se conduiraient pas comme il faut, et où le Pakistan échouerait à les faire se conduire comme il faut, les Américains pourraient user une autre option qualifiée de "non dissimulée" contre l’Afghanistan. (...) les mots utilisés étaient ’une opération militaire’ " S. Cypel, Quand Washington négociait avec les talibans, Le Monde, 12 nov. 2001

[17S. Cypel, "Quand Washington négociait avec les talibans, Le Monde, 12 nov. 2001

[18Agence France-Presse, "L’ombre de l’or noir plane sur l’Afghanistan", 20 nov. 2001

[19D Gallois et M. Jego, "L’exportation des hydrocarbures, sujet stratégique majeur pour l’Asie centrale", Le Monde, 20 oct. 2001

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