Alors que les loyers n’ont jamais été aussi chers, que les prix des marchandises de base (alimentation en particulier) augmentent, que les entreprises font toujours plus de profit, l’Etat et les patrons nous demandent de continuer à nous serrer la ceinture.

"Travailler plus pour gagner plus", qu’ils disaient... Bizarrement, n’a été retenu que le "travailler plus" ! D’un côté, les 35h sont remises en cause, la durée de cotisation pour les retraites est rallongée et de l’autre... rien.
Il faut que l’Etat-patron et les entreprises comprennent une chose : on ne bosse pas pour rien. Qui produit les richesses ? Les patrons, les politiques, le Medef ? Qui travaille à la chaîne, qui construit les logements, qui travaille de nuit, qui assure le fonctionnement des hôpitaux comme du service public, qui sert dans les magasins ? C’est nous les salariés du public et du privé. On produit tout le gâteau et on voudrait encore réduire notre part ?

Les plus riches ont eu des baisses d’impôt avec le bouclier fiscal, alors que de notre côté on nous impose les franchises médicales, on réduit nos droits face aux patrons avec la réécriture du code du travail et la réforme du contrat de travail. Cela ne peut plus durer, notre travail a un prix, celui de notre temps, de notre santé, du stress...

Cette grève du 24 janvier ne restera pas sans lendemain, car l’enjeu, pour beaucoup de salariés, du public comme du privé, est vital. Vital comme pouvoir payer son loyer, payer ses factures, acheter à manger. l’État et les patrons ne nous donneront rien. Il nous faudra le prendre par le rapport de force. Nous ne leur arracherons la richesse que nous avons produite que par notre mobilisation, par l’union de tous ceux qui triment.

Fédération Anarchiste - groupe de Strasbourg