Le dimanche 25 août 2002
Une occupation de l’annexe du ministère de la justice à Strasbourg qui a eu lieue le vendredi 23 août, exigeait la fin de l’isolement et du refus de parloir pour Ahmed, incarcéré dans ces conditions inacceptables depuis un mois. A cette occasion, 20 personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. 17 d’entre elles sont toujours maintenues en détention dans le cadre de la prolongation de la garde à vue à 48 H. Le procureur présent sur les lieux de l’occupation a annoncé son intention de poursuivre les militantEs pour « séquestration » et a assimilé les faits à une prise d’otages.
D’après un article paru dans les DNA du 24/08/02, les trois employés étaient libres de quitter les lieux et ne sont restés, selon leurs déclarations, que sur ordre de leur administration. Les 3 personnes interpellées violemment devant les locaux occupés ont été relâchés en début d’après-midi. Elles passent en procès le 20 mars 2003.
Nous condamnons l’acharnement judiciaire et policier que subissent actuellement NO BORDER, le collectif de soutien à Ahmed et tous les mouvements sociaux, syndicaux et militants. Nous exigeons la libération des 17 personnes interpellées, l’arrêt immédiat de toutes les poursuites contre les 20 personnes. Nous continuons à exiger la sortie du régime d’isolement pour Ahmed, sa libération, ainsi que l’abandon des poursuites contre touTEs les participantEs au campement NO BORDER. Nous appelons à une mobilisation solidaire face à la répression inouïe que subissent les mouvements sociaux : rassemblements, communiqués, manifestations, occupations, piques-niques, théâtre… La répression appelle à la SOLIDARITE…
Collectif de soutien à Ahmed