Une fois de plus, Israël envoie ses chars et son armée, prétendant œuvrer pour sa sécurité. Or comme dans toutes les guerres, ce sont les populations civiles qui souffrent le plus.
En effet, alors qu’au Liban, l’objectif de l’intervention israélienne est soi-disant le Hezbollah, pourquoi bombarder des infrastructures civiles, attaquer des camions de ravitaillement, si ce n’est pour terroriser les populations et déstabiliser politiquement et économiquement le pays ? De plus, n’oublions pas qu’en Palestine l’occupation israélienne se poursuit toujours.

Cependant, l’Etat israélien n’est pas le seul coupable. Des deux côtés, nationalisme et religion se conjuguent pour attiser le conflit, et les rockets lancées sur Haïfa par les islamistes du Hezbollah n’ont rien à envier aux violences quotidiennes que Tsahal fait subir aux populations palestinienne et libanaise.

Pour tous les peuples du Proche-Orient, l’ennemi n’est pas la « nation » d’en face, mais l’oppression étatique, militariste, économique et religieuse. De part et d’autre, des femmes et des hommes courageux, juifs, arabes et volontaires internationaux, osent se lever pour s’opposer à la loi du plus fort et pour exiger une paix juste, sans domination, loin de tout fanatisme religieux. C’est à leurs côtés qu’il faut lutter.

Fédération Anarchiste - groupe de Strasbourg