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Hopla, wir leben !

Supplément spécial Alsace au Monde Libertaire N°1411

Le dimanche 25 juin 2006

Pour voir le "4 pages" tel qu’il est paru dans le Monde Libertaire, cliquez sur l’icône située en bas de cette page


Présentation du groupe

AUJOUD’HUI, le groupe FA de Strasbourg fonctionne
depuis 1999
. Dès cette date, nous avons
eu l’occasion de nous investir dans des
domaines très variés
 : nous en évoquons
quelques-uns ici.

Nous avons été impliqué dans la coordination
Stop transport - Halte au nucléaire
qui
regroupe les forces antinucléaires strasbourgeoise
et, dans le même temps, nous avons
participé à des blocages de transports de
déchets nucléaires
dans les environs de notre
agglomération.

Nous avons été aussi présents lors du
camp No Border (Pas de frontières) de
Strasbourg qui s’est tenu du 19 au 28 juillet
2002. Ce camp a rassemblé des personnes
venues de toute l’Europe pour lutter contre les
politiques d’immigration et sécuritaires européennes
en général et contre le SIS (Système
d’information Schengen) en particulier. Nous
avons aussi suivi - de très près - la répression
qui s’ensuivit.

Actuellement, nous participons à la campagne
« décroissance » décidé par la
Fédération anarchiste en 2004.
C’est ainsi que
vous pouvez trouver une synthèse rapide de
notre réflexion sur ce sujet dans ce « 4-pages »
et que nous avons participé aux Rencontres
libertaires sur la décroissance à Nancy, les 6, 7
et 8 mai 2005.

D’autre part, notre activité militante passe
aussi par l’organisation de conférences-débats,
par l’affichage, par nos tables de presse, par
nos permanences et notre présence dans les
manifestations, etc.

En plus, des habitudes de travail que nous
avons avec des organisations strasbourgeoises
proches comme No Pasaran, le groupe de
Strasbourg entretient des relations avec nos
compagnons allemands du Bade-Würtemberg.
Nous sommes ainsi en contact avec la
Banda Vaga, groupe anarchiste et communiste-conseilliste
de Fribourg. Ce groupe participe
activement à la vie du KTS, centre politique et
culturel autonome, qui héberge un certain
nombre d’organisations politiques, syndicales
et des projets alternatifs.Y sont organisés régulièrement
concerts, projections, débats, conférences,
etc.

Sur Fribourg, nous sommes aussi en
contact avec la FAU (anarcho-syndicaliste), ce
qui nous permet d’avoir une vision libertaire
sur la situation sociale et les luttes allemandes.
À l’occasion de rencontres avec les antifascistes
radicaux d’Offenbourg, nous avons pu
évoqué la situation de l’extrême droite des
deux côtés du Rhin et préparer des actions
communes.

Tous ces liens ont débouché sur une série
d’articles dans le Monde Libertaire traitant à la
fois de la situation sociale, des luttes antifascistes,
de la répression des militants anarchistes
et autonomes... Outre l’intérêt
informatif de ces articles, il s’agit aussi d’exprimer
notre solidarité par-delà la frontière.
Solidarité qui se concrétise aussi par notre participation
à des actions de soutien comme la
manifestation pour empêcher l’expulsion du
KTS en 2004.

En plus, de la présentation de notre
groupe, il nous a semblé intéressant de demander
à un « ancien », René Fugler, qui a participé
pendant une trentaine d’année à la vie
militante anarchiste strasbourgeoise, de nous
raconter son parcours personnel et, par la
même, l’histoire du mouvement libertaire de
la ville. Nous avons aussi tenu à vous présenter
un texte synthétique sur le thème de la décroissance
qui nous préoccupe actuellement.

Groupe de Strasbourg

*Titre [Hourra ! nous vivons !] d’une satire d’Ernst
Toller, écrivain dramatique allemand, ami de Gustav
Landauer et d’Erich Mühsam, éphémère président de
la République des Conseils de Bavière en 1919.
Inscription peinte sur le monument aux morts de la
place de République à Strasbourg après mai 1968.


Souvenirs d'un militant

« On se rend compte difficilement que, entre 1871
et 1918, il s’est passé un demi-siècle. Donc, deux
générations sont nées sous l’Empire allemand,
dans la culture allemande. »

NÉ EN 1934, René Furth nous rappelle
ainsi que les traditions militantes alsaciennes
ont été durablement marquées par
le syndicalisme réformiste et la socialdémocratie
à l’allemande. Il n’oublie pas
non plus « le patronat social qui construisait
des cités ouvrières, qui développait
une espèce d’esprit social qui intégrait
aussi, partiellement, les ouvriers à la vie de
l’entreprise, à l’esprit de l’entreprise. La
séparation de l’Etat et des Églises n’a pas
été bien vécue non plus, les curés ont toujours
gardé une influence très forte, les
Églises catholique et protestantes étaient
bien imbriquées dans la vie quotidienne
 ». Il faudra sans doute attendre
l’après Deuxième Guerre mondiale pour
que des groupes libertaires soient présents
en Alsace. (Nous n’avons pas d’information
sur la période précédente.)

C’est en 1950, par l’intermédiaire du
journal le Libertaire, que René prend
connaissance de la Fédération anarchiste,
puis prend contact avec un vieil ouvrier
anarcho-syndicaliste strasbourgeois qui
lui donne à lire d’autres publications
libertaires et le met en relations avec des
militants de la Fédération anarchiste ibérique
(FAI) réfugiés à Strasbourg, qui se
retrouvaient dans une brasserie. « Mais,
dans le mouvement français, c’était vraiment
une période de grande pagaille » :
scissions, affrontements, la FA devenue
FCL (Fédération communiste libertaire)
après une série d’exclusions et de départs,
puis reconstituée.

Avec le soutien de Maurice Joyeux, il
prend en charge une « revue des revues »
dans le Monde Libertaire. Engagé dans le
syndicalisme étudiant, il crée en 1953 un
Cercle de culture libertaire, devenu par la
suite Cercle de culture révolutionnaire
« parce que je pensais qu’il fallait un peu
élargir ». Époque oblige, « le climat général,
c’était qu’à gauche en milieu universitaire,
il n’existait que le Parti communiste,
c’était aussi simple que ça [...]. La première
réunion du Cercle de culture libertaire,
c’est avec un ancien copain de lycée
stalinien que je l’ai faite, c’est lui qui l’a
gaiement animée ».

Le cercle s’est réuni pendant deux ou
trois ans, sur la base d’exposés et de discussions.
Côté FA, « plusieurs groupes se
sont succédé par la suite, c’étaient essentiellement
des étudiants, avec des interférences
avec l’ajisme ».

L’ajisme, c’était la théorie et la pratique
des AJ, les Auberges de jeunesse.
« Un travail d’éducation populaire se
faisait autour de ces AJ. Il y avait plusieurs
organisations : l’une catholique, l’autre
laïque, et un mouvement indépendant, le
MIAJ, moins nombreux, qui était pratiquement
anar, et qui avait aussi ses
auberges. Je suis allé faire un exposé à
Mulhouse sur “ajisme et anarchisme”, les
gens du groupe n’ont pas adhéré à la FA,
mais moi j’ai adhéré aux groupes des AJ et
de Mulhouse et de Strasbourg... qui
géraient des auberges (... laïques) bien
sympathiques dans la montagne. »

Les années 60 à Strasbourg

La singularité politique de l’Alsace et de
Strasbourg en particulier va encore se
révéler dans les années 60.
Le groupe de Strasbourg va s’étoffer
après un article écrit par René dans un
journal local sur le film Mourir à Madrid.

« J’étais journaliste et j’avais fait une
critique du film de Rossif en lui reprochant
de ne pas parler du travail constructif
de la Confédération nationale du
travail. Deux jours après, un étudiant a
débarqué dans mon bureau en disant :
“J’ai lu ce papier, je n’en croyais pas mes
yeux.” Je l’ai revu, j’ai rencontré des
copains à lui, ils ont rejoint le noyau anarchiste
qui existait encore. »

Intéressés par le bulletin de l’Internationale
situationniste que René recevait
pour sa « revue des revues », ils ont pris
contact avec les membres de l’IS qui formaient
un groupe à Strasbourg. Ils ont participé
à une de leurs premières actions sur
place. Un psychologue social, Abraham
Moles, spécialisé dans les questions de
communication, qui enseignait à l’université,
avait eu le malheur d’écrire à l’IS une
lettre qui a beaucoup énervé les situs. Du
coup, il a eu droit à un lancer de tomates
pendant son premier cours de l’année.

Le coup de Strasbourg

En I966, au moment du renouvellement
des responsables de l’AFGES (Association
fédérative générale des étudiants de
Strasbourg, section locale de l’UNEFF),
des copains du groupe anar, avec d’autres qui étaient proches de leurs idées, se sont présentés
aux élections. Ils ont été élus. Sans programme
précis, mais avec le projet d’une
« critique en acte » du syndicalisme étudiant.

En concertation avec les situationnistes, qui
allaient pour l’essentiel se charger de la rédaction,
ils ont décidé ainsi de publier sur les fonds
de l’AFGES une brochure qui devait peu à peu
faire des vagues, De la misère en milieu étudiant.

Au moment de la très officielle rentrée universitaire,
avec les professeurs en toge, ils ont distribué
la brochure Elle a fait scandale dans le
monde de l’université,mais la presse n’en a pas
parlé. Pour la remuer, les responsables du syndicat
ont organisé une conférence de presse. Avec
cette trouvaille de dernière minute qui allait
vraiment lancer l’affaire : annoncer la dissolution
l’AFGES.

Du coup, d’anciens membres de l’Association
ont intenté un procès au bureau fraîchement
élu, pour faire mettre sous séquestre la
gestion et les locaux. On lui reprochait de vouloir
mettre la main sur les caisses du syndicat et
de dilapider ses fonds. En plus des frais d’impression
en grosse quantité de la brochure, la
nouvelle équipe avait versé de l’argent à l’IS
pour la participation de Guy Debord à sa rédaction,
comme expert et conseiller, mais elle avait
aussi envoyé un interminable télégramme aux
étudiants japonais (les Zenguraken) qui étaient
en révolte violente, en lutte très dure contre leur
gouvernement.

Le bureau eut cependant encore le temps
de décider la fermeture du Bureau d’aide psychologique
universitaire (BAPU) géré par la
section locale de la Mutuelle nationale des étudiants,
et condamné comme « la réalisation en
milieu étudiant du contrôle para-policier d’une
psychiatrie répressive ».
Lors du procès intenté par les anciens de
l’AFGES, son avocat, un certain maître Baumann,
poète à ses heures, a lu des extraits de la
brochure pour montrer à quelle abomination
elle arrivait. « C’était un grand moment,
déclamé ainsi dans ce tribunal ce texte avait
vraiment de l’allure. »
En fin de compte, le bureau a été démis de
ses fonctions.

Le cercle culturel Garcia-Lorca

Avec des camarades anarchistes et des réfugiés
politiques espagnols, une association Garcia-
Lorca avait été créée vers 1965. Elle devait permettre
d’ouvrir un local rue du Tonnelet-Rouge.

La création de ce cercle sous forme associative
a rencontré des résistances. Nous sommes
en Alsace, régie par le droit local sur les associations.
Le préfet trouvait que ce n’était pas une
association culturelle mais une association politique.
Donc, il a mis son véto. « On a introduit
un recours par un avocat qui était le même que
celui qui allait défendre les “situs” devant le tribunal.
Et, par chance, on a gagné. »

Cette affaire a fait jurisprudence plus tard
pour des structures qui se proclamaient associations
culturelles et qui étaient considérées
comme associations politiques par le préfet.

La Librairie Bazar Coopérative,
rue des Veaux

Fin 1969, nous avons créé une section de la SIA
à Strasbourg (Solidarité internationale antifasciste).
C’est à ce moment là que quelques
groupes dont la FA et la SIA ont décidé de participer
à la création de la Librairie Bazar
Coopérative.

Il y a eu beaucoup d’activités autour de la
Libraire. Par exemple, les groupes proches de la
Libraire éditèrent un journal de contre-information
appelée Ussm’Vollik (issu du peuple) et
en marge de cette dernière une crèche sauvage
a existé.

Au début des années 70, la section SIA a
multiplié les rencontres avec les divers groupes
de la région. « On organisait le soutien aux
antifascistes espagnols à travers des manifestations
publiques, des projection de films entre
autres Mourir à Madrid, et des conférences. »

Activités culturelles

Les libertaires strasbourgeois de l’époque accordaient
« une importance toute particulière à
promouvoir la culture libertaire sur Strasbourg
en essayant notamment d’éditer des revues de
réflexion et des fanzines ».

« C’est ainsi qu’en 71, avec le groupe de la
FA, on a fait la tentative d’un cercle de culture
libertaire. Ça s’appelait de nouveau comme ça,
et les réunions avaient des thèmes. Par exemple,
la deuxième réunion, en mars de la même
année, portait sur un article paru dans la revue
Anarchisme et Non-Violence, intitulé « Pour des
partis anarchistes » signé, par un strasbourgeois. »

De cet intérêt pour la culture et l’histoire
libertaire est issue une revue, Vroutsch, qui servit
de « couverture » pour sortir un certain
nombre d’autres revues du même genre,
notamment la Marge et Dissidence.
« On a sorti un numéro spécial sur les
conseils ouvriers, qui a longtemps été la seule
chose en France qui existait sur le sujet. Nous
avons édité un numéro sur les cliniques libres,
“Free clinics”, un numéro sur la Chine, un
numéro sur la psychiatrie, et des numéros de
Dissidence, axés particulièrement sur une
réflexion sur l’anarchisme. Et donc, autour de
Vroutsch, on a fait en 75 une rencontre avec des
animateurs d’autres revues, entre autres la
Lanterne et avec IRL, « Informations rassemblées à
Lyon. »

L’activité militante libertaire s’arrête après
la fin de la Librairie Bazar. Elle s’est arrêtée à la
fois pour des raisons financières et pour des
raisons économiques : le mode de fonctionnement
d’une librairie traditionnelle, officielle,
est extrêmement cher.

Il fallait beaucoup de mouvements d’argent
pour que ça fonctionne. Donc, une fois
que la librairie était terminée, toutes les activités
ont cessé et le milieu militant libertaire s’est
effiloché.
Entre la fin des années 1970 et le début des
années 1990, l’activité anarchiste sur Strasbourg
fut épisodique.


Travailler, produire, pour qui, pour quoi ?

Décroissance

Le gouvernement cherche à nous faire travailler
plus en nous faisant travailler plus longtemps
avec l’« assouplissement des 35 heures ».
L’objectif est de produire plus, de créer plus de
richesses. Notre bonheur se mesurerait-il au
taux de croissance ?

Travailler pour consommer

Pourquoi travaillons-nous ? Pour satisfaire nos
besoins essentiels ou pour pouvoir consommer ?
Les richesses que nous produisons pour
nous et ceux qui profitent de notre travail servent
à alimenter la consommation. Consommation
qui nous est présentée comme un
accomplissement de soi, une façon de se définir,
de montrer son pouvoir d’achat, voire une
façon d’être ou d’exister aux yeux des autres.
Sans le dernier produit à la mode, pas de
reconnaissance sociale.

Conséquences de la croissance

À force de produire pour pouvoir consommer
et inversement, on en oublie la finalité du travail
et l’intérêt réel d’acquérir des biens et des
services. Pourtant, toute cette production n’est
pas sans conséquences sur notre environnement.
Cette course folle à la croissance à tout
prix a un impact sur les réserves en matières
premières, comme le pétrole, le gaz, l’uranium...
Toutes ces matières premières sont le
carburant de nos économies, et nous les utilisons
comme si elles étaient inépuisables. Or, il
n’en est rien. De plus, le rythme économique
et son corollaire, la pollution, sont tels que
nous détruisons notre environnement. Cette
fuite en avant ne peut pas durer indéfiniment.
On peut toujours chercher des solutions
techniques pour dépolluer, mais autant agir à
la racine. Pourquoi à la fois produire de façon
polluante et travailler à dépolluer ? Si ce n’est
pour créer de la croissance qui profitera toujours
aux mêmes.

La décroissance, une occasion à saisir

Face à l’épuisement des ressources et à la destruction
de la planète, nous serons fatalement
obligés de revoir notre système de production
(et donc de consommation). Autant se servir
de ce moment pour faire le bilan de notre système
économique et voir s’il n’est pas possible
à cette occasion d’en modifier le fonctionnement
afin qu’au-delà de l’aspect écologique,
on vive mieux.

Il s’agit donc d’inventer un mode de vie
qui ne conçoive le travail et la consommation
que comme des outils parmi tant d’autres de
notre épanouissement individuel et collectif.
Nous organiser par nous-mêmes est certainement
la façon la plus sûre pour contrer les profiteurs
actuels, car une telle remise en cause de
notre société, en particulier de notre système
économique capitaliste, se heurtera à ceux qui
en profitent actuellement. Outre l’aspect économique,
on touche en effet à la question du
pouvoir politique.

Tri nécessaire

Il est nécessaire de faire, dans notre consommation,
un tri entre nos besoins réels et les
envies nées des injonctions marketing, publicitaires,
sociales, etc. De même, pour la production,
regardons quels sont les produits et
services intéressants en tant que tels et ceux
qui requièrent des tâches dures, ingrates, abêtissantes...
Nous ne vivons pas pour travailler
mais l’inverse. Les activités non marchandes,
comme tout ce qui se fait par le bénévolat,
concourent elles aussi à notre bien-être individuel
et collectif. Ce tri ne doit pas nous faire
revenir à la bougie : il s’agit de faire consciemment
des choix en évaluant à la fois l’importance
de nos besoins, leurs conséquences sur
les besoins en travail, l’impact sur notre environnement.
Ne pas consommer plus, mais
consommer « utile ».

Limites de la démarche individuelle

Évidemment, cette démarche ne peut pas être
uniquement individuelle. Nombre de choix
sont collectifs. Pour ce qui concerne les transports,
par exemple, si l’on veut permettre aux
gens de se passer de leur voiture, il faut proposer
des transports collectifs efficaces. Si
l’accumulation de changements de comportements
individuels engendre bien des conséquences
collectives, on ne pourra faire
l’économie d’une refonte globale du système.
Chacun peut travailler à consommer différemment
et de façon respectueuse de l’environnement,
mais il est nécessaire d’abandonner à un
niveau global la logique suicidaire du toujours
plus qui sous-tend le système capitaliste.
Dans ce système, riches et puissants ne
peuvent prospérer sans croissance. Baisse de la
production signifie alors chômage, précarité et
une exploitation accrue de la main-d’oeuvre
bon marché, ici ou dans les pays dits du Sud.
D’où la nécessité de l’égalité économique et
sociale qui nous permettrait de faire des choix
économiques et environnementaux conforme
aux intérêts de tous.

Pour en savoir plus

Le site du Réseau pour l’abolition des transports
payants (RATP) : http://ratp.samizdat.net
La brochure sur la décroissance publiée
aux éditions du Monde libertaire, « Du développement
à la décroissance : de la nécessité de
sortir de l’impasse suicidaire de capitalisme ».

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