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Manifestation du 1er mai 2009 à Strasbourg

Partageons les richesses, pas la misère !

Place de Zurich à 10h

Le jeudi 23 avril 2009

Voilà des mois que le capitalisme est « en crise », et ce sont les travailleurs qui paient les pots cassés : usines qui ferment, licenciements, chômage technique, précarité. Les politiciens prétendent vouloir sauver le capitalisme en le « moralisant ». Comme si le chômage, les salaires de misère n’étaient apparus qu’il y a quelques mois. Comme toujours, les politiciens n’ont qu’une seule ambition : sauver le système, car le capitalisme ne saurait être « moralisé », il est fondé, par essence, sur la recherche du profit à tout prix, quelques soient les conséquences pour les travailleurs.

Nous ne pourrons donc pas compter sur les politiques pour arranger les choses, ils sont les meilleurs alliés des riches. Et leur rôle est de nous faire accepter notre condition en nous faisant croire que ce n’est qu’une fatalité. Pourtant, ils ont été les premiers à dégrader nos conditions de vie en cassant systématiquement les services publics (éducation, santé, transports, poste…).

Depuis de nombreux mois, la révolte gronde face aux inégalités : en Grèce depuis cet automne, un important mouvement social est né, tenant tête à la classe dirigeante traditionnelle. La Guadeloupe, surtout, vient de nous envoyer un message clair. Après deux mois d’une grève générale et totale, qui a paralysé toute l’île, les grévistes ont fait reculer le gouvernement et le patronat, en les obligeant à accepter l’essentiel de leurs revendications.

C’est par la lutte que les travailleurs pourront faire valoir leurs droits. Déjà dans l’éducation, la santé ou dans toutes entreprises où les travailleurs paient le prix de la « crise » par les licenciements ou le chômage partiel les salariés se battent. Et lorsque les manifestations et les occupations d’usines ne suffisent plus face au mépris des riches et des puissants, les coupures de gaz ou d’électricité et les séquestrations de dirigeants deviennent légitimes.

Les grandes centrales syndicales ont appelé à des grèves de 24 heures le 29 janvier et le 19 mars qui ont été massives. Mais il est évident que cela est insuffisant pour faire plier l’État et le patronat. Ce dernier a très bien compris le jeu de la lutte des classes et fera tout pour conserver ses privilèges. A nous, travailleurs, de nous organiser et de défendre nos intérêts de classe.

Dans cette lutte, nous nous retrouvons aussi face à l’État, qui avec son appareil répressif fera tout pour protéger les riches et les puissants. Nous avons bien vu lors du sommet de l’OTAN, quel énorme arsenal policier et militaire l’État est capable de mettre en place pour empêcher toute contestation du désordre établi en gazant, en matraquant ou en arrêtant les manifestants. Nous sommes solidaires avec les personnes poursuivies à la suite du sommet de l’OTAN, tout comme des 19 salariés de Caterpillar condamnés pour « occupation illicite ».

Car il est évident que nous, la classe des travailleurs, ne pourrons durablement et réellement améliorer notre condition qu’en nous réapprioriant les richesses que nous avons créées par notre travail : usines, commerces, logements, etc.

Ce premier mai 2009, c’est pour cela que nous, Fédération Anarchiste, serons dans la rue : contre les patrons, contre l’Etat et pour l’autogestion. Cette journée ne doit être être que le début de la lutte de notre classe contre le capitalisme et les dirigeants qui le défendent et pour l’autogestion de l’économie.

Nous appelons donc toutes et tous à descendre dans la rue ce jour-là et à rejoindre le cortège de la Fédération anarchiste.

Manifestation du 1er mai Départ place de Zurich à 10H

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