Les licenciements dans le privé,
la précarité, l’accroissement des inégalités
sociales : la crise économique
est lourde de conséquences.
Alors quand la situation sociale est
aggravée encore par le gouvernement
via les suppressions de postes
dans l’éducation, la fermeture de
services dans les hôpitaux, la privatisation
rampante de l’université, la
révolte monte.

Depuis plusieurs semaines dans
le secteur public comme dans le
secteur privé, les luttes et les
grèves pour les salaires et l’emploi ne cessent de se multiplier.
Et le 29 janvier, la journée de grève générale a été un énorme
succès. Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu 2 500 000
personnes dans les rues. On peut s’étonner qu’après un tel succès,
les grandes centrales syndicales fixent 50 jours plus tard la
prochaine journée de mobilisation, c’est à dire le 19 mars. Pourtant,
vu la situation, c’est le moment pour mettre la pression sur
le gouvernement et les patrons.

Cette crise montre l’incapacité des capitalistes à gérer l’économie
sans créer des ravages. Et ce sont les travailleurs qui les supportent
 : licenciement, gel des salaires, aggravation des
conditions de travail, etc. Arrêtons de payer les pots cassés,
débarrassons-nous une bonne fois pour toutes des patrons et des
politiciens ! Le capitalisme n’a pas marché, changeons de système.
Mettons autre chose en place, un système où chacun
trouve sa place, avec un partage des richesses, permettant à tous
d’avoir un boulot et un salaire correct ; car c’est nous qui produisons
les richesses et permettons à la société de fonctionner.

Fédération Anarchiste - groupe de Strasbourg